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Le blog de audeladesetoiles.com

Découvrir ou partager le bonheur du chemin de St Jacques depuis Marseille par mes photos, films et conférences.

Le Roman

Quod sit verum interius

Se décline en 2 volumes: 

         A) La Coquille d'Or 

B) La Truelle d'Almaric (non encore terminé)

1) Bande annonce (Voir ci dessous)

2) Inspiration: Comment cela m'est venu et la suite

3) Ville, campagne et Chemin au XVème siècle:

Par des textes et des illustrations, je vous propose de vous imprégner de la vie de mes personnages au XVème siècle. Ainsi vous vivrez l'ambiance et l'environnement des villes, campagne, châteaux et chemins à l'époque médiévale que je me suis efforcé de décrire avec le plus de réalisme possible grâce aux nombreuses lectures et documentations puisées un peu partout. 

 

2) Inspiration:

Comment m'est -elle venue?

Quelques années après la réalisation de mon film "Au delà des Etoiles", au moment de repartir sur le chemin, des amis m'ont lancé: (voir Film)

"Alors, tu nous refais un autre film ?.  

Fier de cet encouragement, je n'arrivais pourtant pas à imaginer un autre scénario, un autre fil rouge. Alors, je me suis imaginé "écrire". Oui mais voilà que trouver d'original ? Je ne me voyais pas imiter les centaines d'histoires personnelles qui inondent les bibliothèques sur le Chemin ! 

Alors l'idée m'est venu d'intéresser un large public en narrant l'histoire de deux pèlerins: un du XXIème siècle et un autre du XVème. Voilà qui serait original ! Pour peu que je crée deux motivations différentes dont l'une, par une intrigue politico-familiale, pourrait avoir un lien avec notre contemporain! 

Donc, un roman ?    

Conscient de mes faiblesses face à une telle tâche, je me suis mis à dévorer un tas de livres sur le Moyen Age (une bonne cinquantaine), tant historiques que romancés, en prenant des notes pour absoudre ma mémoire quelque déficience due à l'âge !. Puis, j'ai commencé à visiter des villes et villages médiévaux, musées, châteaux, dont celui très instructif de Guédelon. Enfin, tout ce qui pouvait me plonger dans le quotidien de l'époque. Parallèlement, comme par magie la structure de mon roman, tout doucement se structurait. Du moins dans ma tête et dans les pages Word et Excel de mon ordi !  Car si je pouvais commencer mon histoire moderne, je devais me sentir complètement prêt, c'est à dire dans l'aisance. 

Un dernier voyage et journées johanniques d'Orléans, Meung, Patay et pour une aventure de 4 années, je me suis lancé. Curieusement, l'écriture ne fut pas une angoisse mais plutôt un bonheur, une excitation et c'est avec regret que j'ai écri la dernière page !!

Maintenant je cherche à transmettre ce bonheur acquis.

à suivre ...

                           #Haut de page

La vie à la ville 

Toulouse au XVème siècle

Le XVe siècle débute par la création du Parlement toulousain par Charles VII. En accordant une exemption de taxes, le roi renforce son pouvoir et défie l’administration des Capitouls. Investi de droits de juridiction, le parlement gagne par la suite son indépendance politique. Ce siècle connaît aussi de nombreuses disettes. Les routes ne sont plus sûres.

En mai 1437, une crue de la Garonne emporte les moulins de Bazacle et détruits des maisons du quartier Saint-Cyprien[53]. Si les crues de la Garonne n'épargnent pas Toulouse tout au long du Moyen Âge[54], la principale catastrophe médiévale qui touche la ville est le grand incendie de 1463, une des pires catastrophes du Moyen Âge français[55], bien connue grâce à une importante documentation[56].

Toulouse subit plusieurs grands incendies. Le premier répertorié est celui de 1242, qui ravage la rue du Bourguet-Neuf, à nouveau touchée en 1303. Un autre se déclare le 5 avril 1257 place Saint-Géraud ; les quartiers de la Daurade et du Bazacle brûlent en 1297, et sont à nouveau ravagés par les flammes en 1429 et 1442. La rue du Taur, en 1400, le quartier des Changes en 1408 sont aussi touchés[52]. En novembre 1430, ce sont les églises Saint-Nicolas et Saint-Cyprien qui sont détruites[57]. Mais c'est en 1463 que le Grand incendie de Toulouse ravage la ville : le brasier détruit la ville pendant quinze jours. Parti le 7 mai du fournil de deux boulangers de la rue Sesquière, près des carmes[58], il est attisé par un vent d'autan du sud-est. Sec et chaud, très violent, soufflant en rafales, il augmente la température jusqu'à plus de 40 °C, supprime toute humidité dans les sols, les murs et l'air. Il facilite sa propagation en transportant des flammèches et des escarbilles. Enfin, il favorise les montées de température du foyer et rend l'air irrespirable, bloquant toute action des combattants du feu. Le 22 mai, un vaste secteur de 800 m sur 600 m est détruit, soit les deux tiers de la cité[59]. Plusieurs églises et couvents sont détruits, dont ceux des Franciscains, de la Daurade, la Chapelle Redonde[60], ou le couvent de la Trinité et son quartier. La Grande rue, les quartiers des Filatiers, des Paradoux, de la Pierre, des Changes, des Bancs Majeurs, des Puits-Clos, etc. sont les quartiers anéantis. L'incendie, outre le vent l'attisant, a été favorisé par l'étroitesse des rues du vieux centre, où les maisons étaient construites en matériaux combustibles et abritaient d'importants stocks de marchandises[60]. Il étendit ses ravages jusqu'à l'hôtel de ville. Il a été étudié en détail par P. Saliès, dans son article « Le grand incendie de Toulouse de 1463 », Mémoires de la société archéologique du Midi de la France, tome XXX, 1964. 

L'incendie est une catastrophe : de nombreux propriétaires sont ruinés : leurs biens sont rachetés par des hôteliers, des marchands de bois (fustiers), des notaires, mais aussi des ouvriers[62]. Si dans les années qui suivent, on note certes une multiplication des contrats de location[63] et un foisonnement d'hôtels particuliers luxueux appartenant aux élites fortunées de la ville[64], les quartiers populaires restent en friche très longtemps. Ainsi, en 1478, 11,4 % de la ville est toujours non-reconstruite, mais 44,7 % du quartier populaire de la Daurade[65]. L'activité économique antérieure est pourtant rétablie dès les années 1468-1472[63]. Les subventions et les exemptions de taille sont suspendues par le roi Charles VIII en 1485, qui considère que la ville est très bien et suffisamment rebâtie et repeuplée[66]. Plus positivement, les historiens relèvent le plus grand soin apporté à l'entretien des deux ponts sur la Garonne dans les années qui ont suivi la catastrophe : en effet, ces ponts ont permis l'évacuation d'une partie des habitants pris au piège[67]. On creuse aussi des puits dans des quartiers qui étaient privés de tout approvisionnement en eau : Saint-Étienne, Esquirol, Rouaix[68]. D'autres mesures préventives sont prises dès le 10 mai, sans réussir à freiner l'avancée de l'incendie[69]. Certaines mesures sont maintenues après la catastrophe, comme les visites domiciliaires pour vérifier l'état des cheminées et donc limiter les risques d'incendie[70]. À plus longue échéance, la reconstruction du couvent de la Trinité a pris près d'un demi-siècle, et l'église est consacrée seulement en 1511[65]. Parmi les projets qui n'ont pas abouti, celui de créer plusieurs bras de la Garonne, afin de bénéficier de pare-feux[68].

Toulouse, sur l’itinéraire des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle

Située le long de la Via Tolosana, Toulouse était une ville-étape de pèlerinage importante, drainant pendant des siècles un flot de pèlerins conséquent. Plus d’un millier de pèlerins y transitaient par jour au Moyen Age. Toulouse est mentionnée dans tous les itinéraires, en particulier dans le Guide du pèlerin d’Aimery Picard en 1140, mais aussi dans la Carta itineraria Europa où figure, entre autre, l’Oberstrasse des Allemands.
Toulouse n’est cependant pas seulement une étape aux seuls bénéfices des pèlerins de Saint-Jacques : c’est aussi le point de rencontre de ceux de Saint-Gilles, de Saint-Roch et surtout de Saint-Sernin (la Basilique Saint-Sernin abrite 175 reliques de Saints : c’est la plus grande concentration reliquaire au même endroit après Saint-Pierre de Rome). La masse de pèlerins trouvait de quoi se loger et se soigner dans l’Hôpital Saint-Jacques du Bourg situé près de Saint-Sernin, un des nombreux petits établissements hospitaliers existants alors à Toulouse...

 
La vie de la cité de Toulouse au XVème siècle...
La vie de la cité de Toulouse au XVème siècle...
La vie de la cité de Toulouse au XVème siècle...
La vie de la cité de Toulouse au XVème siècle...
La vie de la cité de Toulouse au XVème siècle...
La vie de la cité de Toulouse au XVème siècle...
La vie de la cité de Toulouse au XVème siècle...
La vie de la cité de Toulouse au XVème siècle...
La vie de la cité de Toulouse au XVème siècle...
La vie de la cité de Toulouse au XVème siècle...
La vie de la cité de Toulouse au XVème siècle...
La vie de la cité de Toulouse au XVème siècle...
La vie de la cité de Toulouse au XVème siècle...

La vie de la cité de Toulouse au XVème siècle...

Tolosa (extrait de mon héros du XVème siècle) 

Tout naturellement je me dirigeai par la rue de Claustre puis celle du Taur[1]vers l’Eglise St Sernin car je ne pouvais manquer d’aller m’incliner et honorer Saint Saturnin qui était mort traîné par un taureau pour ne pas avoir renié sa foi.

Aux abords de la basilique dont la flèche subissait encore une de ses nombreuses modifications, des groupes de pèlerins en partance pour la Galice se mêlaient aux autres chrétiens.

…Je ressortis de mon entretien dans la rue éclairée d’un soleil, à peine au tiers de sa course. Je m’en allai récupérer Fantin non loin de l’Hôtel de Ville puis tenant ma monture par la bride, je passai devant le monastère des Jacobins, me dirigeai vers les bords de Garonne, évitai le Pont de La Daurade, longeai l’église Notre dame du même nom pour poursuivre rive droite et traversai le fleuve par le Pont Vieux. Je franchis les murailles de St Cyprien et empruntai enfin la route des pèlerins par-delà l’Hôpital St Jacques.

 Les propos de l’évêque m’accompagnèrent le long d’une route bien entretenue qui me menait vers l’Isla de Baish[2].

[1]Le nom de la rue du Taur fait référence au martyre de Saint Saturnin, dit Saint Sernin. Saint Saturnin était le premier évêque de Toulouse, martyrisé en 250.

[2]En occitan, elle est nommée L'Isla de Baish (l'île d'en bas) par opposition à L'Isla de Haut (l'île d'en haut en occitan gascon) Le seigneur de l'Isle, étant parti aux croisades, aurait baptisé son fils dans le Jourdain lui donnant le nom de Jourdain (Jordan en occitan).

Le Roman
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La vie du pèlerin sur le Chemin 

1) De Toulouse jusqu'au Somport: 

- A Lescar:...Après quatre jours, Lescar, la première ville de Navarre m’ouvrit les portes de son imposante muraille. Le lendemain, un gave impétueux m’obligea à demander l’assistance d’un passeur. Quand j’arrivai au point d’embarquement, je constatai qu’une vingtaine de personnes attendait. Deux marchands, l’un avec une carriole à bras qu’il poussait avec une certaine aisance, un autre qui avait chargé une mule de sacs, discutaient le prix de leur passage tandis que deux groupes de pèlerins s’inquiétaient de l’attitude de quatre cavaliers qui semblaient les embarrasser....

...Le maître d’équipage, arc-bouté sur sa barre, maniait avec habileté l’esquif entre les différents courants.

Soudain, alors que nous avions effectué l’essentiel de la traversée, un immense tronc d’arbre surgit de dessous les flots, cogna fortement l’embarcation qui pivota brusquement. Les bêtes se cabrèrent et contribuèrent au déséquilibre. Aussitôt les passagers s’agitèrent malgré les ordres du batelier. Les femmes et les enfants se mirent à crier tandis qu’une pile de bois du radeau frappa brusquement un rocher que le maître d’équipage ne put éviter....

- A Oloron: 

La route me dirigeait vers la chaîne imposante des Pyrénées, vers les localités d’Oloron et de Ste Marie situées au confluent de deux autres gaves...

...J’arrivai à Ste Marie un jour de foire fort bien garnie de marchands de toutes sortes et à mon grand étonnement, très bien approvisionnée. J’en profitai pour acheter quelques noix, du pain, un morceau de beurre et quelques oignons...

...Dans le dédale des rues, au milieu de cette foule, laitières avec leur pot, ramoneurs, vendeurs de fromages, c’est à qui criera le plus fort ! Il fallait me faufiler dans l’étroitesse des rues où de lourds attelages circulaient et devaient même se croiser dans ce brouhaha surpeuplé.

Un cri, un petit mouvement de foule et je remarquai devant moi deux archers malmenant un individu qui jurait de son innocence. Devant mon regard interrogateur un commerçant ayant suivi toute la scène me précisa que l’homme avait loué par le double prix, une chambre à un couple de pèlerins et que les archers l’emmenaient malgré ses protestations à l’évêché pour y être justement condamné…

Garou en vallée d'Aspe

Suite du Mercredi 2 Août 1429

Un appel ou plutôt un cri m’extirpa de mes pensées.

— Au loup ! au loup ! s’écria une femme du groupe des pèlerins

— Où, le voyez vous ? Etes-vous sûre ?

— Voyez, là-bas à 200 pas d’ici…Je suis sûre, c’était un loup !…

— Continuez, regroupez vous… je vais inspecter les lieux lui répondis je. Mettez deux hommes en tête, je vous rejoins.

Je me laissai distancer par le groupe tout en inspectant dans la direction indiquée. Je ne voyais rien… Quand soudain, en aval, j’aperçu dans un espace déboisé, comme une ombre grise, puis une deuxième, une troisième filant entre les sapins ! Ils étaient encore loin mais devaient nous suivre depuis un moment. S’ils étaient plus nombreux, ils pourraient s’avérer dangereux. Se sentant repérés, un éclaireur se mit à aboyer par petits jappements courts et rapides comme pour indiquer qu’ils avaient compris. Puis un autre lança un long hurlement qui donna l’ordre au reste de la meute d’accélérer la cadence.

à suivre ... la vallée d'Aspe et l'hôpital Ste Christine au Col du Somport !

 

 

 

Le Roman
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